Le taux d’intérêt est dans l’environnement bancaire le coût d’un emprunt. La proposition des taux d’intérêt sur les placement par les banques commerciales est un moyen de réinjecter la monnaie dans l’économie. Selon une approche neoclassique les taux d’intérêt est l’élement qui poussent un agent économique à epargner plutôt qu’à consommer. Dans ce article nous verrons que le taux d’intérêt et l’inflation sont deux éléments liés.
En finance on explique que l’intérêt est la rémunération du temps et donc la récompense de l’investisseur pour avoir prêté son argent.
Il est aussi expliqué comme la rémunération du risque.’ Les taux d’intérêt peuvent grever des emprunts indivis , obligataires (element du passif) des dépôts à termes, des prêts (element de l’actif) etc.’
L’intérêt est un instrument financier pour rémunérer les capitaux externes. Lorsque qu’une Banque sollicite des fonds auprès du public elle doit proposer des taux attractifs.
En période inflationniste, les taux d’intérêts doivent être jugés à leur valeur réelle pour dégager l’avantage net que procure un placement. L’intérêt que procure un placement peut varier avec le niveau d’inflation : cela se comprend par le concept de taux nominal et taux réel.
Le taux d’intérêt nominal est le taux inscrit dans un contrat.
Le taux réel se déduit par la relation qui le lie au taux nominal (tn) et au taux d’inflation (ti) : 1+tr = (1+tn)/(1+ti)
En periode inflationniste, la banque centrale peut jouer sur des taux d’intérêt pour réguler le niveau des prix. On parle alors des taux directeurs permettant de maitriser la masse monétaire.
En revenant à l’univers de la finance, l’intérêt sur emprunt présente un caractère opportun. Le coût des emprunts étant en général inférieur au cout des captitaux propres, il est vecteur de l’effet levier. L’effet levier est la hausse constatée du rendement des capitaux suite à la contraction d’un emprunt.