L’environnement est un facteur de contingence pour les organisations car il pousse les organisations à s’adapter en fonction de son état. Dire que l’environnement influence l’organisation ce n’est pas ignorer les effets de cette dernière sur son environnement à travers les externalités positives et négavites (émission des gazs à effet de serre). Même dans ce dernier cas, très vite l’environnement peut se retourner contre l’entreprise. C’est sans ignorer les débats autour du rechauffement climatique qu’il serait intéressant d’étudier les choix stratégiques qui s’offrent à une organisation dans ces cas.
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L’état de l’environnement peut avoir des impacts positifs sur l’entreprise même si beaucoup d’exemples semblent aller à contre courant des objectifs de production de masse. Si nous pouvons citer des crises (écologiques, sanitaires, etc) comme redoutables nous pouvons aussi mentionner l’impact du numérique sur les activités et transactions. On peut donc envisager une forme de dualité sein de l’environnement: les menaces et les opportunités.
Il faut comprendre que c’est surtout l’attitude de l’organisation qui va déterminer si un évènement sera positif ou négatif. La preuve la crise sanitaire de covid-19 a été pour certaines entreprises l’occasion de s’enrichir.
Il faut donc étudier les états environnementaux et les attitudes possibles des organisations.
Les états de l’environnements
Le tableau matriciel suivant va permettre de distinguer 4 états de l’environnement selon le dégré de simplicité et de stabilité.
Un environnement simple: est celui dont le nombre d’éléments qui la composent est faible. Un environnement complexe a des composants importants. Par composants on peut envisager des parties prenantes externes, des systèmes de pensées (les mentalités, les cultures, les dogmes), des facteurs biologique, géologiques, climatiques, des lois etc.
L’entreprise doit donc analyser l’environnement pour la décomposer. Elle peut utiliser l’outil d’analyse stratégique de l’environnement PESTEL pour analyser les composantes de l’environnement.
Un environnement stable est celui dont les élements sont assez rigides et résistants au changement ( ex: les conservateurs politiques, réligieux…) Un environnement turbulent est celui dont les élements constitutifs peuvent changer d’une période à l’autre.
On comprend que dans une région ou les habitudes de consommation sont très ancrées, une entreprise aura du mal à réaliser certaines innovations. De même dans un environnement très changeant l’entreprise doit être en veille.
Dans le réalité dépourvue de cas extremes de stabilité et de turbulence, l’environnement peut être plus ou moins stable. Il revient à l’entreprise de savoir quelle attitude adopter.
Plus l’environnement est instable et incertain plus l’entreprise a intérêt à avoir une structure souple et décentralisée. Cette approche est celle des auteurs Burns et Stalkers.
Les attitudes de l’entreprise.
Attitude passive: elle est adaptée à un environnement stable. Cette attitude est risquée car l’entreprise au lieu de réagir ignore son environnement au prix de sa compétitivité. Les dommages collatéraux sont alors des pertes de marché voire la disparition de l’entreprise.
Attitude defensive. L’entreprise se protège des contraintes environnents comme les externalités de d’autres agents économiques. L’entreprise essaie donc de s’adapter à son environnement. Cette attitude requiert une structure flexible.
Attitude offensive. La meilleure défense est l’attaque. Cette attitude est à l’instar des GAFAM qui ne se retiennent pas d’influencer l’environnement. Cette attitude consiste pour l’organisation à anticiper le changement qu’elle peut provoquer et l’orienter en sa faveur. Malheusement cette attitude nécessite beaucoup de ressources. A titre d’exemple certaines entreprises budgétisent des sommes hors-normes pour prévoir les futures tendances de consommation sur le marché. En plus, d’autres, par l’influence des médias et des stratégies publicitaires peuvent orienter l’opinion publique; et cela au dépend de coût élevé.
Certains auteurs de management pensent que certaines entreprises sont vouées à disparaitre par une phénomène de sélection naturelle. C’est le point de vue des théories de l’écologie des populations qui s’inspirent de la théorie de DARWIN en biologie. Ce point de vue pourrait être contesté. Donnez nous votre opinion en commentaires.